lundi 29 février 2016

La France, une puissance mondiale qui s’ignore

Présenté par Loup Viallet, président du Collectif Mer et Francophonie.




"Cessons d’ignorer plus longtemps les deux atouts qui font de notre pays une puissance d’envergure mondiale : Notre frontière maritime et notre appartenance au monde francophone.

Abandonnée et oubliée des gouvernements qui se succèdent à la tête de notre pays, la dimension et l’importance mondiale de la France sont pourtant des atouts qu’il nous faut redécouvrir et qui doivent fonder la politique étrangère de demain. Alors que nos élites mondialistes voudraient continuer de s’enfermer dans une Union européenne étriquée et nous convaincre de la fatalité de ses modèles ultralibéraux, une autre voix est possible. Celle du rayonnement d’une France souveraine, capable, par son territoire qui s’étend aux quatre coins du globe, à ses mers et sa Zone Economique Exclusive de 12 millions de km2 – la seconde au monde – et à sa langue, qu’elle partage avec un monde francophone quatre fois plus vaste que l’Union européenne, de peser à nouveau dans les affaires du Monde, de promouvoir ses valeurs et sa culture. Ces trésors que sont la Mer et la Francophonie doivent être réinvestis pour briser la dépendance de la France aux errements européistes et atlantistes auxquels nous condamnent le manque de vision de nos élites."


Renouer avec la grandeur et l’indépendance par l’action internationale

Présenté par Loup Viallet, président du Collectif Mer et Francophonie.




"Souveraine, la France a les moyens de devenir une nation exemplaire dans le monde et de s’allier avec des partenaires stratégiques issus notamment du monde francophone.

Alors qu’elle pourrait être un outil au service de la croissance et de l’économie nationale, l’Action internationale de la France est aujourd’hui bridée et détournée au profit des logiques mondialistes et ultralibérales de l’Union européenne. L’intérêt national n’en est plus, depuis longtemps, la ligne directrice, pas plus que l’efficacité. Comment comprendre que la Chine, géant industriel, soit le premier bénéficiaire de l’Aide Publique au Développement de la France ? Que les deux tiers de nos coopérations internationales soient déléguées à des organismes multilatéraux ? Une France souveraine et indépendante doit, au contraire, renouer avec l’efficacité en mettant à profit l’espace francophone grâce à la proximité linguistique et au principe des vases communicants. Les coopérations bilatérales d’Etat à Etat, l’instauration d’une priorité francophone à l’Aide Publique au Développement, la réhabilitation du système de l’aide liée, sont parmi les instruments d’une Action internationale qui place enfin la coprofitabilité au cœur de sa démarche."

jeudi 11 février 2016

Les Francophones hors de France contre la réforme de l'ortogra"f"

La langue est l’expression d’un peuple, d’une culture et d’une civilisation. Sa qualité et ses subtilités, façonnées par la richesse de son histoire, fondent son partage et son rayonnement dans le monde. 

La réforme de son orthographe, dont Mme le ministre Vallaud-Belkacem veut faire la référence institutionnelle, n’est que sa simplification dans la médiocrité. Son égalitarisme condescendant y scelle définitivement tout le mépris de la classe dirigeante actuelle envers les plus faibles. Cette régression va à l’encontre de l’égalité républicaine qui est l’un des principes fondamentaux de l’instruction publique.

Contre cette atteinte à la langue française, le Front National s’engage et pétitionne : il faut redresser l'école et non rabaisser la langue !







Pétition de Georges-Francis Seingry – vice-président de l’Assemblée des Français de l’Étranger.


Pour nous tous, Français établis hors de France, la francophonie sera elle aussi la victime de ce nouvel étiage imposé. Nous ne pouvons donc que saluer l’initiative de Georges-Francis Seingry en défense de notre patrimoine linguistique. Vous trouverez ci-dessous le texte de son action pétitionnaire qui abonde dans notre sens. Nous vous invitons donc à la signer, au même titre que la nôtre.

Georges-Francis Seingry

Les Francophones hors de France contre la réforme de l'ortograf



Madame, Monsieur,
  
Votée en 1990 par l’Académie française, la réforme de l’orthographe — vieille de 26 ans et qui n’a jamais réussi à s’imposer — va faire son apparition dans les manuels scolaires à la rentrée 2016-2017, par la volonté du ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem.
  
L’accent circonflexe sur le « u » et le « i », tout comme le trait d’union pour les mots composés seront désormais facultatifs. En outre, 2400 mots seront acceptés sous une orthographe calquée sur leur prononciation ! Ainsi, « oignon » pourra s’écrire « ognon » et « nénuphar » « nénufar », dans le but, nous dit-on, de faciliter leur apprentissage par les jeunes. Vous avez dit « imbécilité » ? (sic).
  
C’est tout simplement nier l’étymologie du français écrit sous couvert de simplification, laquelle aura pour conséquence un nivellement par le bas de plus. On piétine allègrement tout ce qui fait notre patrimoine littéraire, de Molière à Prévert en passant par Victor Hugo. Et qu’en pensent les Hindous de Pondichéry, les Cajuns de Louisiane, les Québécois et tous ceux qui se disent fièrement appartenir à la francophonie ?
  
On nous prétend que cette révision n’a rien de contraignant et que l’ancienne orthographe sera toujours admise et que les professeurs doivent seulement tolérer l’orthographe rectifiée.
  
Mensonge !
  
En effet, le ministère de l’Éducation nationale rappelle à chaque occasion que les « recommandations » de 1990 sont la référence. Pire, les manuels qui seront en usage à partir de septembre 2016 tiendront compte de cette réforme et porteront un macaron « nouvelle orthographe ».
Selon un récent sondage, 90 % des Français sont opposés à cette réforme. Plus notre mobilisation sera importante et rapide, plus nous aurons de chance d’empêcher l’application de cette réforme qui conduira à l’appauvrissement de la langue française.
  
Si vous partagez cette opinion, je vous invite à signer la pétition contre la réforme de l’ortograf.
  
Georges-Francis Seingry
Vice-président de l’Assemblée des Français de l’étranger