lundi 30 novembre 2015

Attentats de Paris : le sens d’un hommage aux victimes

par Didier Treutenaere, écrivain, chercheur, spécialiste des traditions et du bouddhisme en Asie du Sud-Est, FN Pattaya. 



Au lendemain des attentats qui ont ensanglanté Paris et à l’instar de nos compatriotes partout dans le monde, les Français de Pattaya se sont réunis pour partager leur émotion et rendre hommage aux victimes.
Photos Club Ensemble

Le samedi 14 novembre dernier à l’hôtel Mercure, en présence des responsables d’associations – Club Ensemble, Club Français, Rotary club Pattaya Marina, Souvenir Français, FACS,… – et de nos élus (Éric Miné, conseiller consulaire, représentait sa collègue de Pattaya, Marie-Laure Peytel, alors en déplacement), nous étions ainsi nombreux à respecter une minute de silence et de recueillement qui fut suivie d’une vibrante Marseillaise.

Au-delà de cette légitime mobilisation française face à l’attaque fourbe et cruelle dont notre pays a été la cible, ce drame a soulevé dans le monde entier une vague de solidarité exceptionnelle, notamment chez nos hôtes thaïlandais qui ont pâti eux aussi récemment des méthodes odieuses des islamistes.

Parmi les nations amies qui nous ont exprimé leur soutien, il en est une qui a particulièrement souffert de ce terrorisme, c’est la Russie. Comme une partie de l’Asie, confrontée de longue date à cette abjection criminelle, ses avis sur le sujet sont fondés.

Aujourd’hui, après avoir communié avec vous tous dans la nécessaire compassion pour les nôtres au sortir de cette funeste épreuve, j’entends rappeler le sens profond de ma participation. L’affliction ne doit plus en effet nous masquer la nature réelle de cette guerre – puisque guerre nous dit-on enfin il y a – qui nous est imposée. 

Pour ce faire, je vous invite à lire l’éditorial d’Inna Doulkina, rédactrice en chef du Courrier de la Russie, qui, loin de l’angélique cécité de nos dirigeants du moment, exprime mieux que je ne saurais l’écrire mon sentiment :

L’islam, la guerre et les Français

« La France n’a pas été visée pour ce qu’elle fait, mais pour ce qu’elle est »