lundi 21 avril 2014

Le dimanche 25 mai, c’est aussi le jour des élections européennes !

Même si vous avez déjà voté par la voie électronique, entre les 14 et 20 mai prochains, pour vos conseillers consulaires, vous aurez quand même à vous déplacer jusqu’à votre bureau de vote le 25 si vous voulez pouvoir exprimer votre choix aux élections européennes.


Par une singularité dont notre administration a le secret, le scrutin européen – à la différence des élections consulaires – ne permet pas l’option internet et fera l’objet d’un suffrage à l’urne uniquement. 


Pensez, si vous devez être indisponible ce jour-là, à laisser une procuration à une personne de confiance !

Conseiller de Marine Le Pen pour les questions internationales et tête de liste FN-RBM en Île-de-France et Français de l’étranger pour les élections européennes de 2014, Aymeric Chauprade sera votre candidat !







Tribune d’Aymeric Chauprade publiée le 20 avril 2014 sur Boulevard Voltaire

Jeu de chaises musicales au Parti socialiste : mais où est l’Europe ?


Après l’ « exfiltration » du camarade Harlem Désir du poste de premier secrétaire du Parti socialiste – et son remplacement par un autre ancien trotskiste, le camarade Jean-Christophe Cambadélis, « Koskas » pour son pseudonyme au sein du Parti communiste internationaliste d’obédience lambertiste –, l’incertitude a régné quant à la désignation de la tête de liste socialiste pour les élections européennes en Île-de-France, avant que Pervenche Berès ne soit finalement confirmée.

Mais, au juste, est-ce d’une quelconque importance pour les socialistes ? On ne peut qu’en douter, lorsque l’on s’intéresse aux raisons profondes de l’arrivée d’Harlem Désir sur ce qui n’est désormais qu’un strapontin – prochainement éjectable ? – du gouvernement.

En effet, l’engagement français dans le mécano infernal bruxellois est désormais directement piloté par l’Élysée : en témoigne la nomination au secrétariat général de la présidence de la République de Jean-Pierre Jouyet, incarnation suprême de l’UMPS, qui occupa la fonction de ministre délégué aux Affaires européennes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. À ce titre, M. Jouyet fut chargé de négocier le traité de Lisbonne, véritable forfaiture qui permit de faire adopter par le Parlement une Constitution européenne rejetée par plus de 55 % des Français lors du référendum du 29 mai 2005.

Si M. Jouyet demeure le commanditaire de la mise sous tutelle française des impératifs euro-mondialistes, les principaux commandités seront MM. Valls et Sapin, qui multiplieront les allées et venues entre Paris, Berlin et Bruxelles.

Alors, à quoi sert un portefeuille aux Affaires européennes, de surcroît réduit au format d’un simple secrétariat d’État ?

À recaser Harlem Désir après son échec total à la tête du PS et la répulsion quasi unanime qu’il a suscitée rue de Solférino ? Certainement. Mais cela constitue surtout un révélateur : c’est que la France a tellement réduit sa marge d’expression politique et souveraine qu’elle n’a même plus la moindre autonomie quant à sa propre définition des engagements européens. Harlem Désir ne fera que tapisserie au milieu d’un décor dessiné à Bruxelles et exécuté à Berlin.

Même au sein de l’Union européenne, la politique européenne de la France, aussi contestable pouvait-elle être, a cessé d’exister.

Le combat contre l’Europe de Bruxelles, plus que jamais, doit être celui qu’il faut mener au Parlement européen. Avec des convictions pour la France, pour la seule Europe qui ne cessera jamais d’exister, celle qui incarne notre civilisation. Et cela de concert avec les peuples européens, désormais en état de révolte contre l’euro-mondialisme bruxellois.